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lundi, 03 décembre 2012

La disparition des marronniers en ville

L'époque où l'on plantait en ville des lignées d'ormes, tilleuls, platanes ou marronniers est révolue. La palette des espèces doit être plus diversifiée pour limiter les dégâts en cas de maladie et renforcer la biodiversité. Les nouvelles espèces seront moins gourmandes en eau et hébergent des dizaines d'insectes. Le chêne fait son apparition car il est particulièrement résistant. Les 45 000 arbres de Bordeaux sont régulièrement diagnostiqués à l'extérieur et à l'intérieur, afin de les mettre sous surveillance accrue en cas de maladie et de les préserver le plus longtemps possible. Mais parfois, il faut les abattre, ce sera bientôt le cas du cèdre du Liban, au Jardin public.

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Capricorne asiatique


Le nombre de maladies a progressé sur les arbres. Elles sont favorisées par la multiplication des échanges entre les pays. Le capricorne asiatique, niché dans les palettes en bois des pavés pour le tramway, en provenance de Chine, a été introduit à Bordeaux. L'évolution du climat favorise aussi certaines espèces comme le papillon palmivore. La mineuse est arrivée il y a dix ans et faute de prédateurs, elle se répand. Ce minuscule insecte creuse des galeries dans les feuilles, qui changent alors précocement de couleur et tombent en été. Il ne tue pas l'arbre mais l'affaiblit, le rendant plus sensible aux aléas climatiques et aux maladies.

Source : sudouest.fr

lundi, 19 novembre 2012

La société Maya face aux changements climatiques

Une étude paléoclimatique,publiée récemment dans la revue Sciences, s’appuie sur l’analyse de la composition en oxygène 18 des différentes couches d’une stalagmite de 56 cm de haut. Ce bloc de calcaire a été prélevé dans la grotte de Yok Balum au Belize, à environ 1,5 km de l’ancienne cité d’Uxbenká et à moins de 200 km de Tikal. Une méthode de datation à l’uranium-thorium a été utilisée pour caractériser et dater sa croissance avec précision, erreur comprise entre 1 et 17 ans. Il a alors été possible de positionner les différentes teneurs en oxygène 18 mesurées, qui trahissent une quantité de pluie tombée, à des périodes précises de l’histoire.

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Des précipitations inhabituelles seraient tombées sur les Basses-Terres mayas entre 450 et 660 ans après J.-C. Or, un boom démographique a été observé à la même époque. L’eau pourrait avoir favorisé le développement de l’agriculture et donc la mise à disposition d’une plus grande quantité de nourriture. Des villes comme Tikal, Copan et Caracol auraient alors connu leur plus forte croissance. La situation aurait changé à partir de l'an 660 avec l’installation d’une période relativement sèche qui dura 4 siècles. Certaines années furent marquées par de sévères sécheresses, ce qui aurait provoqué une chute de la productivité agricole, la fragmentation des sociétés (à partir de 760 après J.-C.) et la disparition de nombreux systèmes politiques (50 % en moins entre 775 et 800 après J.-C.). Ce dernier point s’expliquerait par la baisse de pouvoir et d’influence des grands monarques face aux problèmes rencontrés. Les inscriptions laissées sur les monuments en attestent. Enfin, 2 épisodes particulièrement secs survenus en 1020 et 1100 après J.-C. pourraient avoir définitivement causé la perte des Mayas.

Toutes ces données pourraient être utilisées afin de prévoir la réaction de nos sociétés face aux changements climatiques en cours.

Pour en savoir plus, on peut l'article complet publié sur le site futura-sciences.com

mardi, 23 octobre 2012

Algues, lichens et mousses absorbent le CO2

Dans les villes, la présence d'algues, de lichens et de mousses n'est pas considérée comme souhaitable et ils sont souvent retirés des toits et des murs. Il est ,cependant, tout à fait injuste de considérer ces couvertures cryptogamiques, comme les excroissances plates évoquées en termes scientifiques, seulement comme des nuisances.

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Les scientifiques de l'Institut Max Planck de chimie ont découvert que la plupart du temps ces excroissances discrètes absorbent d'énormes quantités de dioxyde de carbone et le fixent dans la terre. Ces couvertures cryptogamiques sont responsables d'environ la moitié de la fixation de l'azote d'origine naturelle sur la terre. Ces nouveaux résultats permettront d'améliorer les calculs de flux et de modèles climatiques globaux, dans lesquels, jusqu'à présent, le carbone et le bilan azoté des couvertures cryptogamiques ont été négligés.

Source : mpg.de

jeudi, 11 octobre 2012

Les glaciers fondent comme neige au soleil

Avec la hausse des températures, les glaciers pyrénéens voient leur superficie fondre comme neige au soleil. D'un jour sur l'autre, le changement est imperceptible. Pourtant, à l'échelle de plusieurs années, la surface des glaciers diminue. Dans les Pyrénées comme dans les autres massifs français, ils sont menacés de disparition, la faute à l'augmentation des températures. D'ici 2050, ils pourraient avoir totalement disparu. En effet, le réchauffement climatique est particulièrement important dans la région, puisque d'ici 2100, on estime que la hausse pourrait être en moyenne de 4.5 à 5°C.

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Pour les spécialistes, cette envolée des températures, de l'ordre de 1,1°C lors du siècle dernier, est inexorable. Elle condamnerait les glaciers pyrénéens, dont l'espérance de vie est aujourd'hui limitée. Les prévisions les moins optimistes tablent pour une disparition en 2020, soit dans moins de 10 ans.

Source : midi-pyrenees.france3.fr

lundi, 08 octobre 2012

Une étoile de mer, mangeuse de coraux

L’Acanthaster planci est une étoile de mer, mangeuse de coraux qui opère en groupe et peut détruire un récif entier. Cette étoile de mer porte jusqu’à 17 bras couverts d’épines venimeuses. Elle dissout les polypes du corail grâce à des sucs digestifs et s’en nourrit par succion. Une seule étoile détruit 6 m² de récif par an. Les attaques sont collectives. On a trouvé dans le Pacifique jusqu’à 20 000 Acanthaster sur une bande de 2 Km.
Sa recrudescence serait en partie due à l’augmentation des eaux usées côtières qui favorisent son développement.

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De nombreux gastéropodes nichent sur les coraux, broutant les polypes dès qu’ils sortent. D’autres animaux, vers et crustacés, perforent le squelette des coraux, affaiblissant la structure tout entière. Le réchauffement de la planète constitue un danger. En effet si la température de l’eau s’élève, les polypes coralliens réagissent en expulsant les algues avec lesquels ils vivent en symbiose. Ce rejet provoque leur blanchiment. Ce phénomène se produit chaque fois que la température des eaux atteint 31°C. Même si on arrive à diminuer l’effet de serre, le siècle à venir va être un cap très difficile pour les coraux.


Pour en savoir plus, on peut consulter le site dinosoria.com

jeudi, 20 septembre 2012

Un arbre pousse plus vite en ville

Dans une étude publiée dans le journal Tree Physiology, on apprend qu'un arbre pousse plus vite en ville qu'à la campagne gràce à la température plus élevée des villes. Cette étude montre que les petits chênes rouges natifs de la région de New York croissent jusqu'à huit fois plus vite dans le Central Park que dans les zones rurales, plus fraîches, de la vallée de l'Hudson ou les montagnes de Catskill. Le chêne rouge et ses essences voisines est dominant dans les zones qui s'étendent de la Virginie du nord à la Nouvelle Angleterre du sud. Ainsi, l'étude pourrait préfigurer les conséquences du changement climatique et de la composition des forêts pour un vaste territoire.

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Le phénomène d'îlot de chaleur urbain est bien connu : si les grandes villes sont plus chaudes que la campagne environnante c'est du fait de l'absorption d'énergie solaire par la voierie, les immeubles et autres infrastructures qui est ensuite restituée dans l'atmosphère. Dans un contexte de réchauffement climatique, le phénomène est plutôt vu comme un risque de santé publique qu'il convient de combattre. Mais, d'un autre côté, selon le physiologue des arbres Kevin Griffin de l'Université de Columbia, qui a supervisé l'étude, certains organismes profitent des conditions urbaines,. En effet, les chaudes nuits d'été, qui sont un cauchemar pour l'homme, sont une aubaine pour les arbres, car elles dopent les réactions chimiques de photosynthèse pendant la journée.

Source http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3457_ilot_chaleur_urbain_arbres.php

mercredi, 12 septembre 2012

Le couloir du Goûter se délite

Cet été, dans le massif du Mont-Blanc, la mairie de Saint-Gervais et la préfecture de Haute-Savoie ont jugé prudent de déconseiller aux touristes d'emprunter le couloir du Goûter qui est situé sur la voie normale d’accès au toit de l’Europe et parcouru par près de 17 000 alpinistes chaque année. Dont bon nombre arrivent du bout du monde et ont programmé de « faire » le Mont-Blanc entre telle et telle date, quelles que soient les conditions météo… Certains alpinistes veillent jalousement sur ce dernier espace de liberté qu’il s’agit de ne pas trop réglementer.

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Si le couloir du Goûter se délite, que tombent de gros blocs de pierre, dans cette partie très exposée qu’il faut traverser presque en courant en s’accrochant à une main courante en acier… c’est que le changement climatique est en marche, là-haut au mont Blanc. La montagne change. Et sous les grandes constantes que sont les variations météo saisonnières, se révèlent maintenant des épisodes climatiques de plus en plus marqués. Cette année un hiver neigeux et rigoureux, un printemps pourri, des pluies incessantes. Et, sans transition, un été brûlant et une sécheresse qui s’installe, qui ouvre les crevasses, fragilise les glaces et déstabilise les parois quand l’eau dégèle et s’écoule.

Source : blogs.rue89.com

mardi, 11 septembre 2012

La pêche miraculeuse au calmar géant

Depuis 2000, le calmar géant, aussi appelé calmar de Humboldt, connaît une véritable expansion au large du Pérou. Ce céphalopode, qui peut atteindre 4 mètres de long et peser plus de 50 kg, a envahit en une décennie les eaux froides du Pacifique Sud-Est, aussi bien au large que près de la côte. Le Dosidicus Gigas, nom scientifique du calmar géant, se nourrit de tout ce qu’il trouve à sa portée : crevettes, merlu, anchois... et jusqu’à ses propres congénères. Grâce à son cycle de vie court, moins d’un an et demi, son métabolisme rapide et son régime alimentaire très polyvalent, le calmar géant ne souffre pas de la surpêche, il en tire même avantage. En effet, le nombre de thons, dorades, chinchards, qui mangent les céphalopodes juvéniles, a chuté en dix ans au large du Pérou du fait de leur exploitation excessive. Mais surtout, il profite d’un autre phénomène, qui contraint fortement la vie marine : l’expansion des zones de minimum d’oxygène due au changement climatique depuis 50 ans. Celle-ci a en effet fait fuir ces grands prédateurs vers la haute mer, laissant le champ libre au calmar géant pour chasser plus près des côtes.

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L’ensemble de la population locale bénéficie de la pêche miraculeuse au calmar géant qui semble très résistant à son exploitation intensive grâce à son cycle de vie et de reproduction très court, permettant le renouvellement rapide des stocks. En revanche, l’explosion démographique du calmar géant est étroitement liée aux conditions environnementales qui aujourd’hui lui sont favorables. Le resteront-elles ?

lundi, 10 septembre 2012

Le réchauffement produit des extinctions et des apparitions

Des chercheurs ont examiné le nombre de familles connues d'invertébrés marins, ainsi que les températures à la surface de la mer, sur une période de 540 millions d'années. Ils ont découvert que lorsque les températures à la surface de la mer étaient élevées, la biodiversité connaissait une croissance. A l'inverse, lorsque les températures chutaient, la biodiversité déclinait aussi.

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Le réchauffement produit à la fois des extinctions et des apparitions de nouvelles espèces, et dans le passé, le nombre de nouvelles espèces a dépassé le nombre d'espèces disparues lors des périodes de réchauffement, d'après Peter Mayhew. Mais cela ne signifie pas que le changement climatique que nous vivons aujourd'hui sera bénéfique pour les écosystèmes et que les extinctions de masse qui ont lieu aujourd'hui, la Terre se réchauffant à un taux sans précédent, pourront être inversées à l'avenir.

Pour en savoir plus, on peut lire l'article publié sur le site actualites-news-environnement.com

vendredi, 07 septembre 2012

14 mètres en 350 ans

Les chercheurs du Centre européen de recherche et d’enseignement en géosciences de l’environnement ont carotté trois sites situés dans des récifs coralliens, au large de l’île de Tahiti. En datant ces archives, ils ont pu reconstituer les variations du niveau marin sur les derniers 16 000 ans. Ces datations mettent en évidence une remontée extrêmement rapide du niveau de la mer au cours de la dernière déglaciation qui s’est déroulée entre -21 000 et -11 000. Au cours de cette transition entre une dernière période glaciaire et le climat chaud que connaît actuellement la Terre, le niveau marin global est remonté d’environ 120 à 130 mètres sur presque 15 000 ans. Il était déjà acquis que cette augmentation n’avait pas été constante, mais qu’elle avait été ponctuée par des élévations rapides du niveau marin associées à des débâcles massives des calottes de glace. La plus importante de ces hausses est appelée Melt-Water Pulse 1A (MWP-1A).


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Le début du MWP-1A a été daté à 14 650 ans, ce qui fait coïncider cet événement avec le début de la première phase chaude qui marqua la fin de la glaciation dans l’hémisphère Nord. Cette période, appelée Bølling, s’est étalée sur un peu moins de deux mille ans et a vu la température de l’hémisphère Nord augmenter de près de 5°C en quelques années. Selon les chercheurs du CEREGE, la remontée du niveau global des océans au cours du MWP-1A aurait été de presque 14 mètres en seulement 350 ans. La vitesse de la remontée du niveau marin aurait été au minimum de 40 mm/an, vitesse qu’il faut comparer au taux moyen de 10 mm/an estimé pour la dernière déglaciation ou à celui de 3 mm/an observé aujourd’hui par satellite. En s’appuyant sur des simulations de modèles géophysiques, les chercheurs ont aussi établi que la calotte antarctique avait contribué très significativement, probablement pour moitié, au MWP-1A. Ces travaux illustrent l’instabilité des calottes glaciaires, en particulier de la calotte antarctique, à une perturbation climatique majeure et imposent un regard nouveau sur la contribution future de la calotte antarctique à la remontée du niveau des mers dans le contexte actuel de réchauffement climatique.


Pour en savoir plus, on peut consulter l'article publié sur le site science.gouv.fr

mercredi, 22 août 2012

Le projet CASTOR

Proposé dans le cadre du 6ème Programme Cadre de Recherche et de Développement (PCRD) de l'Union Européenne, le projet CASTOR (CO2, de la Capture au Stockage) s'intéresse à la capture du CO2 dans des fumées de combustion mais également à son stockage géologique.


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L'objectif principal du projet est de réduire de moitié les coûts de la capture du CO2 dans les fumées, pour passer de 40-60 euros par tonne de CO2 à 20-30 euros par tonne de CO2. Des travaux visant à développer, tester et optimiser de nouveaux procédés vont être menés par les partenaires.

Afin de valider les résultats obtenus en laboratoire, une unité pilote de capture a été construite sur le site de la centrale thermique au charbon de Esbjerg, opérée par Elsam au Danemark. Même si elle ne traite qu'une partie des fumées de la centrale thermique, cette installation, opérationnelle depuis le début 2006, est à ce jour une des plus grosses installations de ce type au monde (capture de 1 tonne de CO2 à l'heure).

mardi, 21 août 2012

Dragon des Neiges a traversé l'Arctique

La fonte de la mer de glace, flottant sur l’Océan Arctique, est en passe de battre le record atteint en 2007, rendant la région plus accessible mais menaçant le mode de vie des peuples indigènes et de la biodiversité. La mer de glace atteindra son niveau le plus bas en Septembre avant de croître à nouveau à l’approche de l’hiver.

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Le briseur de glace Xuelong, ou Dragon des Neiges, est devenu le premier navire de la Chine à traverser l’Océan Arctique, soulignant l’intérêt croissant de la Chine pour cette région isolée où une fonte de la glace sans précédent liée au changement climatique pourrait ouvrir de nouvelles voies commerciales. Le passage du Nord-Est est de plus en plus emprunté: en 2010, quatre navires l'ont pris, mais ils étaient 34 en 2011 et seront encore plus nombreux cette année. Le Xuelong, seul brise-glace que possède la Chine, a été acheté à l'Ukraine en 1993. Un autre brise-glace de 8000 tonnes, assemblé en Chine et conçu avec l'aide d'une société finlandaise, doit être mis à l'eau en 2014. La Chine, deuxième économie mondiale, étend sa portée à l’Arctique, qui est riche en pétrole et en gaz et est une route de navigation commerciale potentielle entre l’Atlantique nord et le Pacifique.

Source AFP
Pour en savoir plus, on peut consulter le site actualites-news-environnement.com

lundi, 13 août 2012

L'augmentation de la fréquence des étés très chauds

Le changement climatique dû à l'activité humaine est responsable de l'augmentation de la fréquence des étés très chauds et la situation est déjà pire que celle que nous imaginions il y a vingt ans, avertit le scientifique américain James Hansen dans une tribune publiée la semaine dernière par le Washington Post.

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James Hansen, directeur de l'institut Goddard d'études spatiales de la Nasa, affirme que les "sombres" prédictions sur les conséquences de l'augmentation constante des températures, présentées en 1988 devant le sénat des Etats-Unis, sont déjà dépassées. "J'ai une confession à faire: j'étais trop optimiste", écrit le climatologue américain, l'un des premiers scientifiques à avoir prévenu des dangers du réchauffement climatique dans les années 80. "Mes prévisions sur une augmentation de la température mondiale se sont avérées. Mais je n'ai pas réussi à étudier avec quelle rapidité la hausse moyenne conduirait à des conditions météorologiquyes extrêmes", avoue-t-il.

mardi, 24 juillet 2012

La fertilisation des océans

Des scientifiques ont rejeté 7,7 tonnes de sulfate de fer, un nutriment essentiel pour les plantes marines, dans l’Océan Antarctique en 2004. Au moins la moitié du dioxyde de carbone contenu dans les diatomées, un type d’algues créé par le fer, a coulé à plus de 1000 mètres de fond. Dans le journal Nature, ces scientifiques ont indiqué que les diatomées fertilisées par le fer pourraient séquestrer le dioxyde de carbone pendant plusieurs siècles dans le fond de l’océan et pour encore plus longtemps dans les sédiments.

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Enterrer le dioxyde de carbone dans les océans pourrait aider à lutter contre le changement climatique causé par une accumulation de dioxyde de carbone dans l’atmosphère qui selon les scientifiques fait augmenter les températures et entraîne davantage d’inondations, de glissements de terrain, de sécheresse, et une augmentation du niveau des mers. L’étude est la première preuve convaincante du fait que le dioxyde de carbone absorbé par les algues peut couler jusqu’au fond de l’océan. Mais les expériences de grande échelle de fertilisation des océans à base de fer sont actuellement interdites par la Convention internationale de Londres sur la décharge en mer, de crainte des effets secondaires.

Pour en savoir plus sur cette étude, on peut lire l'article publié sur le site actualites-news-environnement.com

mardi, 10 juillet 2012

Une fonte totale de la calotte glaciaire du Groenland

Les chercheurs du Postdam Institute for Climate Impact Research montrent qu'il suffirait d'une augmentation de seulement 1,6 °C au-dessus du niveau préindustriel pour entamer la disparition complète et irréversible de la calotte glaciaire polaire. 1,6 °C c'est beaucoup moins que les 3 °C alors admis et inférieur aux 2 °C à ne pas dépasser. La fonte totale serait relativement rapide : 50 000 ans pour 2 °C d'augmentation (scénario devenu improbable), 8000 ans pour 4 °C (scénario vers lequel nous nous dirigeons), 4000 ans pour 6°C et 2000 ans pour un réchauffement de 8 °C.

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Une fonte totale de la calotte glaciaire du Groenland entraînerait une hausse du niveau des mers de 7 m alors que les températures moyennes estivales au Groenland connaissent déjà des anomalies positives de 2,4 °C.
Source : notre-planete.info.fr

mardi, 03 juillet 2012

Y a-t-il plus de méduses ?

La réponse est sujette à controverse mais il semble bien que, dans certaines régions du monde, la mer soit véritablement en train de se transformer en «océan visqueux», comme l’affirme depuis plusieurs années Jeremy Jackson, océanographe à la Scripps Institution of Oceanography à San Diego aux Etats-Unis.

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Ainsi, certaines saisons, il arrive que les pêcheurs de Namibie ramènent en biomasse plus de méduses que de poissons dans leurs filets. De même, depuis 2005, les côtes du Japon, de Chine et de Corée du Sud subissent chaque année une invasion de méduses géantes, dont l’envergure dépasse deux mètres pour un poids de plus de 200 kg. En 2009, un chalutier de 10 tonnes a même chaviré dans la baie de Tokyo en tentant de remonter un filet empli de ces méduses géantes. Ce phénomène de pullulation, autrefois décennal, est désormais annuel. Plusieurs facteurs semblent conduire à ces proliférations : augmentation globale de la température de l’eau, surpêche, pollution…

Pour en savoir plus, on peut consulter le site sciencesetavenir.fr

dimanche, 17 juin 2012

Les sentinelles de la biodiversité

Petites îles de Méditerranée, les sentinelles de la biodiversité

En partenariat avec le Conservatoire du littoral, l’Aquarium de Paris présente du 8 juin au 31 aout 2012 l’exposition « Petites îles de Méditerranée, les sentinelles de la biodiversité » dont l'objectif est de sensibiliser les visiteurs sur l’urgente nécessité de protéger ces espaces représentant un réel enjeu pour la biodiversité méditerranéenne. Sur ces espaces réduits tout est en effet accentué : les pollutions, la pression touristique, les espèces invasives, les changements climatiques. Le Conservatoire du littoral participe à la protection de ces micro-espaces depuis 2005.

lundi, 28 mai 2012

Le dirigeable du projet Pegasos prend l’air

Le dirigeable du projet Pegasos prend l’air bardé d’instruments de mesure et sillonne le ciel européen durant vingt semaines pour mieux comprendre les mécanismes liant pollution de l'air et changement climatique. Il traversera seize pays dont l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Italie, la Finlande et passera au-dessus de la France durant le mois de juillet.

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Les pays européens ont tous des politiques de réduction et de maîtrise des émissions atmosphériques, améliorant ainsi la qualité de l'air. Mais une des inconnues majeures porte actuellement sur les mécanismes exacts entre qualité de l'air et changement climatique. Le projet Pegasos a pour objet de lever ce voile à l'échelle européenne. Durant toute la campagne, les mesures à bord du dirigeable seront couplées avec des mesures simultanées au sol. Les données collectées permettront de mieux décrire les panaches de pollution atmosphérique présents au-dessus de l'Europe et leur évolution lors de leur transport. Plus précisément, les scientifiques tenteront de quantifier les interactions et rétroactions entre pollution atmosphérique et changement climatique, de perfectionner les outils numériques de simulations de qualité de l'air et d'évolution climatique et de fournir des préconisations pour de futures réglementations européennes.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site futura-sciences.com

mercredi, 16 mai 2012

Les flatulences des dinosaures sauropodes

Selon une étude publiée aux Etats-Unis, au début du mois, les flatulences des dinosaures sauropodes, des herbivores existant il y a 150 millions d'années, auraient été suffisantes par leur production de méthane pour entraîner un réchauffement climatique à l'époque préhistorique. Les dinosaures comme le diplodocus, dont le poids était en moyenne de 20 tonnes, avaient comme les vaches des microbes au sein de leur flore intestinale qui produisaient du méthane dans le processus de fermentation digestive de leur nourriture constituée de végétaux.

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Selon Dave Wilkinson, chercheur à l'Université de Liverpool, un nouveau modèle mathématique laisse penser que les micro-organismes qui vivaient dans le système digestif de ces dinosaures sauropodes pourraient avoir produit suffisamment de méthane, puissant gaz à effet de serre, pour avoir un impact important sur le climat de l'ère du Mésozoïque entre -250 millions et -65 millions d'années. Les physiologistes de son équipe ont étudié le méthane produit par une variété d'animaux modernes. Ils en ont tiré des équations mathématiques permettant de prédire la production de ce gaz par les animaux en fonction de leur taille. Selon leurs calculs, ces dinosaures pourraient avoir produit plus de méthane que toutes les sources modernes naturelles et provenant des activités humaines.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site tempsreel.nouvelobs.com

mardi, 03 avril 2012

18 à 60 cm pour 2100

Une nouvelle étude, publiée dans la revue Geology, se basant sur des relevés géologiques passés, montre que le niveau des océans devrait considérablement augmenter dans les années à venir. En effet, dans l'histoire géologique de la Terre, le niveau des océans n'est pas stable. Il y a 100 millions d'années, au temps des dinosaures, il était environ 300 m au-dessus du niveau actuel. Et il y a seulement 18 000 ans, lors de la dernière glaciation, il était inférieur d'environ 120 mètres.

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Selon le Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC), le réchauffement climatique devrait conduire à une augmentation du niveau moyen des océans de 18 à 60 cm environ pour 2100. Selon une nouvelle recherche effectuée sous la direction du professeur Kenneth Miller de l'université de Rutgers au New Jersey (USA), les estimations affinées et complétées sont bien plus alarmantes pour les siècles à venir.

Pour en savoir plus, on peut consulter le site notre-planete.info